Les artistes sont comme les chercheurs ; ils procèdent par étape et tirent profit de leur expérience antérieure pour enrichir leur production immédiate. Recherches de formes autant que de couleurs, mais non de graphisme ; chez les Figuratifs, c’est la constante, visible ou discrète, qui sous-tend l’œuvre.
Annie Raveau n’échappe pas à cette constatation. On lui a connu une période « froide » - dans les bleus nuits, les violines et toute la gamme des noirs - , une période réchauffée où les ocres et les ors, les verts et les carmins dominaient.
[Lire la suite]